Avec la crise du coronavirus que nous traversons actuellement, l’idée d’un développement urbain durable amenant à une ville plus vivable s’impose à nous de manière encore plus urgente. Ainsi, un espace ouvert plus grand et plus accessible est essentiel pour une bonne qualité de vie. Suite à l’étude lancée en vue de dé-densifier et de verduriser les intérieurs d’îlot laekenois, la Ville de Bruxelles lance aujourd’hui un appel afin d’améliorer les espaces publics reliant la Ville Haute à la Ville Basse.

L’objet principal de ce marché est la reconstruction du Warandeberg (entre la rue Montagne du Parc et la rue Ravenstein). En effet, la STIB est actuellement occupée à la rénovation des entrées de la station de métro de la Gare Centrale. Dans le cadre de ces travaux d’infrastructure, la couche supérieure du sol sera ouverte, offrant ainsi l’occasion de repenser le Warandeberg, actuellement très fragmenté, comme un espace urbain attractif, adapté aux besoins actuels, tout en prévoyant d’autres besoins futurs.

La Ville souhaite que la réflexion sur l’aménagement de cette place s’inscrive dans une vision plus large prenant en compte les autres espaces publics situés sur la descente du Pentagone. Il est donc demandé au porteur de projet d’élaborer avant toute chose un plan directeur pour les espaces publics, en particulier pour les lieux reliant la ville haute à la ville basse. Il manque en effet une vision à long terme pour cette connexion symbolique.

Deux cas concrets seront élaborés: le projet ‘Gare Centrale’ autour du Warandeberg, y compris l’intersection avec la rue des Colonies, et la place de l’Albertine.