Rénovation urbaine de la ville du 20e siècle

En 2020, les régions bruxelloise et flamande ont uni leurs forces en vue de lancer une recherche prospective portant sur la transformation de la deuxième couronne du 20e siècle dans et autour de Bruxelles. Alors que plusieurs stratégies et outils ont déjà été développés pour la rénovation du centre historique de la ville et de la première couronne datant du 19e siècle, la complexité de la périphérie reste largement inexplorée. Cependant, des enjeux urbains et sociaux se posent et n’iront qu’en s’accentuant.

Bien que les banlieues bruxelloise et flamande réagissent aux pressions d’urbanisation de manière différente, il existe également de nombreux problèmes communs de part et d’autre de la frontière régionale. Cette zone oscille entre habitation suburbaine et dynamisme urbain, où convergent les questions de mobilité, de durabilité et de logement abordable. La recherche se concentre sur la manière dont nous pouvons œuvrer, dans ce contexte complexe, à un environnement résilient, durable et vivable susceptible de mieux répondre aux besoins actuels et futurs.

Une analyse approfondie du fonctionnement de cette zone de la deuxième couronne a permis d’identifier sa dynamique spatiale. Ces conclusions ont jeté les bases d’une recherche par le projet prospective qui a amené les équipes à travailler dans trois sous-domaines spécifiques en vue de proposer des transformations concrètes. Chaque équipe s’est penchée sur un thème différent, crucial pour l’avenir de la couronne du 20e siècle, en particulier : comment les modes de circulation douce peuvent servir de levier à un nouveau projet urbain, un développement urbain soucieux de l’eau qui améliore dans le même temps la qualité de vie des quartiers résidentiels, et la question de la gestion de la « double granulométrie », c’est-à-dire le mélange typique d’urbanisation à petite et grande échelle.

La recherche ne se contente pas de donner des idées sur la manière d’améliorer la périphérie du 20e siècle, elle espère également susciter un débat sur une vision commune de l’avenir pour les deux régions. Elle encourage la coopération et l’échange de connaissances, dans le but de développer des stratégies favorables à la résilience des banlieues bruxelloise et flamande dans les décennies à venir.