Chaque bâtiment ou terrain vide en ville pose problème. Que cela soit dû à des propriétaires dans l’incapacité de rénover, des temps de projets trop longs, une spéculation immobilière, de nombreux bâtiments restent inoccupés à Bruxelles. BMA soutient qu’il est essentiel de considérer ces espaces comme une véritable ressource et l’occupation pour des activités temporaires is de perfecte manier om dit te ontginnen.
L’occupation temporaire peut prendre place dans tout type de bâtiments, qu’ils s’agissent de bureaux, de logements, ou même dans une église. On peut également occuper temporairement des espaces ouverts comme des places ou encore des friches. L’initiative peut venir de propriétaires convaincus ou de la société civile. Le BMA soutient que la mise à disposition de bâtiments vacants doit permettre de répondre à des besoins pressants, tels que des logements d’urgence ou encore des espaces pour artistes.
Si l’occupation temporaire permet d’offrir un usage à une vacance, elle permet également de tester à échelle réelle, de préfigurer des usages souhaités et futurs et ainsi d’affiner et d’influencer le programme des besoins pour le projet définitif qui suivra après. Ainsi le BMA à la volonté de soutenir une occupation qui permette de faire perdurer les usages qui répondent autant au projet qu’au bâtiment. Ainsi, on parle d’avantage d’urbanisme transitoire. Afin que la programmation des projets soit plus en lien avec les besoins et envies déjà existants, le BMA stimule les porteurs de projets à systématiser l’outil de l’occupation temporaire et transitoire.
Si l’émergence de l’occupation temporaire n’est plus une pratique marginale à Bruxelles, elle a été élargie sur le territoire grâce à une dynamique d’opérateurs de terrain innovants et maîtres d’ouvrage audacieux qui ont décidé de tester des activités temporaires à plus grande échelle et sur un plus long terme. De plus, la Région de Bruxelles-Capitale a mis sur pied un guichet pour faciliter la transmission des connaissances.