La proposition que fait Elmes se distingue par une analyse historique très articulée et raisonnée du bâtiment, du jardin et des conditions existantes, qui se traduit en deux concepts centraux : « le palais du jardin » (tout mettre en relation avec le jardin) et « l’impression de ne rien faire ».
Elmes met l’accent sur des ajouts et des interventions ponctuelles du passé, rapidement devenues obsolètes, en réponse au « spectacle permanent de l’ambition intemporelle et des solutions temporaires ». La vision d’Elmes apporte une valeur ajoutée en permettant à l’architecture du bâtiment de s’exprimer d’elle-même.
Cette approche renoue avec l’essence même de la visite d’un musée, qui doit être légère et agréable. Par conséquent, un mérite significatif de cette conception est son accessibilité accrue pour le public.
Le fil conducteur est l’idée de « l’impression de ne rien faire », combinée à une forte emphase sur l’utilisation de matériaux de réemploi, la réutilisation du bâtiment, et sa relation avec le jardin, plutôt que de se concentrer sur son caractère éphémère.