Le bruxellien est une couche géologique composée d’une alternance de sables et de nodules de grès, jouant un rôle essentiel dans l’établissement d’une ville prospère. Maxime et Lucile souhaitent raconter l’histoire commune de Bruxelles et du bruxellien, une histoire à la fois de co-fabrication et de co-altération. Le label fera l’hypothèse que le bruxellien n’est pas une matière inerte, mais plutôt qu’il est un organisme vivant, exploité et côtoyé. Il est partout sous nos pieds, dans nos murs et nos fenêtres, influençant la culture et les pratiques humaines, mais il est aussi, par ces interactions, fondamentalement altéré.
Considérant avec attention et soin les sols que l’on habite, « du bruxellien au bruxellocène » s’attachera à retracer la longue histoire de la relation entre Bruxelles et ses sols, à inventorier les manifestations de ces relations et les resituer sur une cartographie du vivant. Cette petite odyssée géologique bruxelloise s’ouvrira sur des enjeux contemporains liés à l’aménagement et à la gestion du sol, et envisagera peut-être la possibilité d’une meilleure cohabitation avec le monde minéral.
@Théo Larvoire
@Théo Larvoire