Le BMA, la KU Leuven et le CIVA mettent à l’ordre du jour la rénovation des logements sociaux du siècle dernier. Au cours d’une série de soirées-débats des maîtres d’ouvrage, des architectes et d’autres acteurs de terrain approfondiront les défis liés à la rénovation : changing buildings, changing contexts, changing tempo.
Les bâtiments construits comme logements sociaux sont en effet à un tournant : le cycle de vie des différents matériaux arrive à son terme, l’intégration des logements dans le tissu urbain doit être revue, l’habitabilité et la fonctionnalité des bâtiments mais aussi l’implication des habitants méritent une réflexion plus large, et ceci à travers une démarche accélérée mais réfléchie.
Après une première séance sur les défis spécifiques et techniques liés à la rénovation des bâtiments, le 22 septembre nous focaliserons sur la relation bâtiment-quartier. Les ensembles de logements sociaux existants sont souvent marqués par leur manque d’articulation à leur contexte. La typologie de la barre ou de la tour ne sont que l’expression morphologique de cette déconnexion. Les habitants sont stigmatisés comme locataires sociaux de grands ensembles. Les espaces extérieurs sont souvent réduits à de vastes étendues de vide supposé fonctionnel. Sans parler de l’insuffisance de services, de programmes complémentaires et d’espaces appropriables. Dans le même temps, le besoin de logements sociaux est un argument de poids contre la reprogrammation des logements existants et le budget est systématiquement insuffisant pour apporter un changement significatif et une multifonctionnalité. Une équation impossible ?